Voici un texte de présentation de l'espace Icosaèdre:
La symétrie fascine. C'est le cas, en particulier, des figures
géométriques comme le cercle ou les polygones réguliers (carré, pentagone,
hexagone,
etc.). Leur généralisation à trois dimensions est encore plus
intéressante,
puisqu'il n'existe que cinq formes de polyèdres réguliers et convexes, aux
faces et aux arêtes égales. Ces cinq solides, dits de Platon (le
tétraèdre, le cube, l'octaèdre, le dodécaèdre, l'isocaèdre), ont exercé un
attrait considérable dès l'Antiquité. Ainsi, le philosophe Platon les
considérait comme des éléments mystiques, le mathématicien Euclide en fit
le couronnement de son oeuvre, tandis que l'astronome Kepler a cru pouvoir
expliquer le système solaire en les emboîtant les uns dans les autres.
Mais les polyèdres réguliers convexes n'interviennent pas que dans les
écrits et l'imagination débordante des savants des siècles passés. On
les retrouve dans la nature (cristaux, molécules...), dans les objets
fabriqués par l'homme, ainsi que dans de nombreux problèmes physiques et
mathématiques de la science d'aujourd'hui.
L'espace ĢIcosaèdreģ propose notamment à ses visiteurs de construire le
plus beaux des solides de Platon, l'icosaèdre, à savoir celui qui possède
vingt faces triangulaires et équilatérales.